Parfois, c’est juste un petit bruit, un son particulier qui m’interpelle. D’autre moments, une image, douce, lumineuse….Il y a aussi le souvenir. Enfoui s, il réapparaît sans prévenir, sans réelle raison.
Le plus souvent, c’est dans le noir que tout se joue…Dans la brume du sommeil, ça démarre par une idée…Naissante, elle se développe, s’immisce dans un instant d’inconscience. Si douce, sa chaleur se propage doucement pour ne faire plus qu’un avec le songe. Alors tout s’enflamme, pour de doux moments irréels, mais si plaisants. Désirs profond ou fantasme, plus rien n’a d’importance. A ce moment tout est permis, plus de barrière, de limite….les mots, les gestes, l’endroit….différent ou identique, peut importe. L’hésitation du geste, fébrile, oser ou ne pas oser….humer ce parfum si particulier…Effleurer la naissance du regard, glisser vers la fente du souffle, tomber sur le galbe du « buffet », s’égarer vers les « poignets » et rencontrer l’arrière garde… se laisser envahir par le trouble…
La fugacité s’évapore sous une sonorité qui s’impose…la réalité apparaît et le noir fait place à une petite lumière. L’idée n’est plus que poussière et dans le rayon de l’aube, poussière vole dans le vent d’une nouvelle journée.
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